• Le chauffage (gaz, fioul, électricité, bois…) représente 66 % de la consommation énergétiques d'un foyer. C’est le premier poste émetteur de CO2 pour l’habitat. Les gestes pour économiser le chauffage permettent donc d’avoir un fort impact écologique et de baisser sa facture d’énergie.
• Un degré de moins à la maison équivaut à 7% d’économie sur la facture.
• Une température intérieure excessive assèche les voies respiratoires et peut causer maux de tête, fatigue, problèmes veineux, rhumes, sinusites, etc.
• La lutte contre le dérèglement climatique exige de laisser 80% des réserves d’énergie fossile dans le sous-sol et donc, de remplacer les chauffages fonctionnant aux énergies fossiles par des systèmes fonctionnant avec des énergies renouvelables.
• Le transport des énergies destinées au chauffage représente des risques de fuite, d’accidents maritimes, ou routiers, à l’origine de catastrophes écologiques.

Le chauffage au bois issu de forêts non gérées durablement aggrave la déforestation.

Une consommation excessive d’électricité issue à 80% des centrales nucléaires entraîne des risques liés aux accidents, au transport d’uranium, aux déchets, etc.

Un système de régulation et de programmation du chauffage ne coûte pas très cher par rapport aux économies conséquentes qu’il permet de réaliser.

Faux !

Tout dépend de l’isolation des parois, et de celle du toit. Une température ambiante de 20°C sans infiltration d’air, avec des parois à 19°C équivaut à une température ressentie à 19,5°C, soit une situation de confort. En revanche, pour la même température ambiante de 20°C, si l’habitat est traversé d’infiltrations d’air avec des parois à 14°C, le ressenti tombe à 17°C, et là ce n’est plus du tout confortable…

• Je règle la température entre 19° et 21° C dans les pièces occupées la journée, et à 17°C la nuit, et en journée dans les pièces peu occupées. Ce, grâce aux robinets thermostatiques des radiateurs et aux horloges de programmation.
• Je ferme les portes des pièces fraîches inoccupées (rangements, lingerie, chambre inoccupée, etc.).
• L’hiver, je laisse la porte du four ouverte une fois éteint pour profiter de la chaleur résiduelle, de même que celle de la salle de bain après douches et bains.
• Je calfeutre les bas de portes avec des boudins, les fissures et ponts thermiques avec des joints isolants adhésifs.
• Je ferme les volets/rideaux la nuit. Petite astuce: les rideaux occultants isolent mieux du froid comme de la chaleur.
• En cas d’absence, ou aux beaux jours, je baisse systématiquement le chauffage ou je mets les radiateurs hors gel (8°C) en logement individuel.
• Je m’équipe de robinets thermostatiques sur les radiateurs pour atteindre la chaleur désirée.
• Je fais des travaux pour isoler mon logement : une isolation efficace, en particulier du toit/des combles et autour des ouvertures permet de diminuer les besoins de chauffage. Isoler est d’autant plus intéressant lorsque j’entreprends des travaux de rénovation ou de construction neuve de mon logement. En effet, les travaux ne nécessiteront pas de déposer les cloisons ou l’aménagement intérieur existant.