FICHE PRATIQUE ALIMENTATION
Faire du compost
- À la maison comme au jardin, nous produisons des déchets organiques (épluchures de légumes, restes de repas, feuilles mortes…) et nous en produisons beaucoup : soit 40 à 60 % de nos poubelles !
- L’enfouissement de ces déchets organiques entraîne des pollutions (jus toxiques) et leur fermentation en décharge rejette du méthane dans l’atmosphère (au pouvoir réchauffant 25 fois supérieur à celui du CO2…).
- Composés de 60 à 90% d’eau, leur incinération est un gaspillage énergétique et émet du CO2 dans l’atmosphère.
- D’ici 2023, le tri à la source des biodéchets sera obligatoire en Europe.
Faire son compost, c’est facile ! Et cela permet de valoriser tous nos déchets organiques en compost utilisable dans nos jardins, sur les petites cultures, ou les plantes en pot. Et bonne nouvelle : pour fabriquer son compost il n’est pas nécessaire d’avoir un jardin ! Le compostage collectif d’immeuble ou de quartier se développe en ville. Vous pouvez le proposer aux voisins, et agents municipaux.
JE COMMENCE PAR QUOI ?
- J’identifie bien les déchets que je peux mettre dans le compost : les déchets de cuisine comme les épluchures de fruits et légumes, le marc de café avec papier, les sachets de thé, le pain, les laitages et même les croutes de fromage ! Les déchets du jardin tels que les fleurs coupées, fanées, les tontes de gazon et les feuilles mortes aussi se compostent très bien. Enfin pas mal de nos déchets « quotidiens » peuvent également nourrir le compost, comme les mouchoirs en papier, les essuie-tout, les cartons, le papier journal, les copeaux et sciures de bois… Éviter cependant les restes de viandes, poissons (les os sont lents à se décomposer.) ainsi que les huiles.
- J’apprends les 5 règles d’or d’un compost réussi : je mélange les déchets entre eux, j’aère et je brasse les matières, je broie si besoin mes déchets pour favoriser leur décomposition, je surveille l’humidité et surtout je veille sur lui régulièrement !
- Si j’ai un terrain assez grand : j’opte pour le compost en tas. Installé dans un endroit semi-ombragé, ni sec ni humide, le tas recevra à même le sol la matière organique du jardin, les restes de cuisine, etc. Les déchets seront coupés en morceaux avec un sécateur par exemple pour faciliter leur dégradation. Le site doit rester humide et aéré, il faut le retourner régulièrement.
Il existe de nombreux sites et tuto pour vous guider: Tuto Compost - Si je ne dispose que d’une petite surface : j’ai recours à un bac à compost, adapté à la maison ou au balcon. J’y dépose les déchets organiques biodégradables comme pour le compost en tas. Il est même possible de fabriquer soi-même son bac à l’aide d’un bac cubique en bois, d’un treillis métallique cylindrique et d’un box en parpaings.
- Le matériel d’équipement est minimal : une poubelle spécifique (un bioseau ou un seau avec un couvercle suffit), un composteur, une fourche si l’on choisit le compost en tas, et une pelle.
- Si je dispose d’un compost collectif à proximité de ma résidence, c’est encore plus facile, il suffit de prévoir une poubelle spécifique et de l’apporter régulièrement.
- Il est également possible de prendre l’initiative de créer un compost collectif, pour développer la collecte de déchets organiques en milieu urbain. Certains mettent en place des bacs à compost électromécaniques capables, eux, d’absorber de la viande, donc plus adaptés aux restaurateurs. Voir ici : Compost en ville
- Le lombricompostage a ses adeptes aussi : les déchets organiques sont déposés dans un bac à vers, dit lombricomposteur (le tout s’achète en jardinerie) où ils sont dégradés. Le bac doit rester à température constante. Plus d’infos ici : verslaterre.fr
compostage.infoIl existe même une carte interactive Plus2vers pour s’échanger conseils et vers de terre… plus2vers.com
- « le compostage et le paillage »
Le guide
- une vidéo pour réussir son compost :
11 astuces simples
- Source zéro waste
Les bio-déchets
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