• • L’épargne responsable permet de financer des projets environnementaux (lutte contre le réchauffement climatique, installation de panneaux photovoltaïques, projets de gestion de l’eau ou des déchets, valorisation de la biodiversité, etc.) et d’utilité sociétale (lutte contre l’exclusion, projets humanitaires, commerce équitable).
  • La plupart des établissements bancaires le proposent dans leurs bouquets financiers mais elles ne communiquent pas assez sur ces produits. À nous de leur demander, donc n’hésitez pas à leur poser la question!
  • Moins sujette à la spéculation, la finance solidaire est jugée particulièrement sûre, c’est-à-dire moins impactée par les crises.
  • L’épargne solidaire permet d’investir dans l’économie productive plutôt que spéculative. Elle permet, entre autres, de financer des projets locaux générateurs d’emplois de proximité.
  • 72 % des investisseurs individuels souhaitent que les enjeux du développement durable soient inclus obligatoirement dans les produits d'épargne et 41 % des Français estiment que l’investissement socialement responsable (ISR) pourrait renforcer leur confiance dans la gestion de leur argent.
  • Seuls 9% des épargnants savent vers où se tourner pour investir vert.
  • Depuis 2018, tous les nouveaux fonds de LDDS (livret de développement durable et solidaire) centralisés par la Caisse des dépôts et consignations sont affectés au financement de projets de rénovation thermique ou contribuant à la rénovation énergétique. Près de 2 milliards d’euros par an pourraient ainsi être mobilisés.

Même si cela ne peut pas forcément paraître évident au premier abord, choisir une banque éthique peut soutenir la transition écologique ! En effet, votre épargne pourrait financer des énergies fossiles et des projets fortement destructeurs de l’environnement et responsables des dérèglements climatiques sans même que vous ne le sachiez… Changer de banque et choisir l’épargne solidaire, c’est choisir d’agir en faveur de l’environnement et donner du sens à ses placements.

• Je regarde le classement de ma banque sur le site : financeresponsable
• Je peux décider de changer de banque si je constate que ma banque actuelle finance des projets destructeurs pour la biodiversité, le climat, les forêts, les écosystèmes (barrages, forages, projets miniers), déstabilise les économies locales et ne se positionne pas en faveur de l’environnement. La Nef et le Crédit coopératif, deux banques particulièrement engagées, offrent de nombreux produits d’épargne et de crédit à destination de projets avec une dimension sociale, écologique ou culturelle.
• Je flèche mon épargne vers les entreprises socialement responsables et écologiques : j’investis via ma banque (si elle est bien positionnée) ou via ma mutuelle d’assurance en souscrivant un placement vert (SICAV, OPC ou compte à terme, assurance-vie, livret de développement durable et solidaire (LDDS), livret d’épargne, par lequel je participe directement au financement du développement durable et à la lutte contre le réchauffement climatique.
• Je peux aussi souscrire à des produits dits de partage pour lesquels les revenus générés par les intérêts de l’épargne sont reversés à 25% minimum sous forme de dons à une association ou au profit de projets écologiques.
• Dans mon entreprise, je place tout ou partie de mon épargne salariale (intéressement, participation…) sur un Fonds Commun de Placement d’Entreprise Solidaire (FCPES) dans le cadre du plan d'épargne entreprise (PEE) ou de retraite collective (PERCO). Les revenus générés seront exonérés de leur impôt sur le revenu.
• J’investis pour soutenir le développement des énergies renouvelables dans ma région en souscrivant directement au capital d’une entreprise solidaire et écologique, d’une collectivité ou d’une organisation internationale non cotées en bourse en achetant des actions ou des parts sociales ou des obligations. À la clé, une réduction de l’impôt sur le revenu égale à 18% de la souscription (dans la limite de 9 000 euros) et à condition de conserver les titres au moins 5 ans.
• Je participe ou je lance des crowdfunding sur une plate-forme de financement participatif pour soutenir des projets émergeants (produits innovants, offre de services, projets humains, etc.) à haute valeur de sens ajouté.
  Ex : sur des plate-formes comme Ulule, Zeste (cette dernière étant une filiale à 100% de la société financière de la Nef).
• Je peux donner, avec ou sans contrepartie, ou placer une partie de mes épargnes, ou des titres participatifs générant des revenus :
  • • sur des plate-formes agricoles (Terre de liens, Bluebees, Miimosa, etc.),
    • dans l’économie sociale et solidaire (Sidi, Solifap créée par la Fondation Abbé Pierre…),
    • dans le secteur des énergies renouvelables (énergie partagée, Enerfip, Lumo…)
    • dans le développement durable en général (WiSEED, Lita, etc.).
• J’identifie les placements verts labellisés :
  le label Finansol ( finansol ) ;

• le label TEEC attribué aux fonds d’investissement socialement responsable les plus performants sur les plans environnementaux, sociaux et de gouvernance

• le label ISR qui labellise les entreprises et des fonds cotés en bourse qui, en plus de leur performance financière (certes prépondérante) prennent en compte des critères éthiques, sociaux et environnementaux

• le label FPCV (pour Financement Participatif pour la Croissance Verte) qui labellise les plate-formes de financement participatif.