J’adopte « l’éco-conduite », je respecte les limitations de vitesse et j’entretiens mon véhicule

Ils le font!

POURQUOI ?
COMMENT FAIRE ?
À SAVOIR ENCORE
FICHE PRATIQUE TRANSPORT

Apprendre l'éco-conduite

Pourquoi ?
    • Rappelons-le encore et encore : les transports  émettent 31 % des gaz à effet de serre en France, dont plus de la moitié ont émis par les voitures particulières.
    • 80% des déplacements s’effectuent (encore) en voiture…
    • 3/4 des trajets domicile-travail se font seul en voiture
    • Un conducteur agressif et énervé sur la pédale d'accélérateur consomme et pollue jusqu'à 40 % de plus qu'un automobiliste au rythme apaisé !
    • Diminuer sa vitesse de 10 km/h économise 1 litre par 100 km (pour « seulement » 4 minutes en plus sur autoroute).
    • 20% de carburant économisé, c’est 250 à 300 € en moins par an.
    • Une voiture surclimatisée émet 74% de dioxyde d’azote supplémentaire pour un véhicule à essence, et 60% de particules fines en plus pour un diesel.
    • 100 kilos embarqués, c’est 5% de consommation en plus.

À défaut de renoncer totalement à la voiture, on peut adopter un style de conduite performant, souple et progressif, capable de réduire l’empreinte carbone des trajets et l’usure du véhicule.


COMMENT FAIRE ?

à savoir encore
  • L’application Geco aide à adapter son comportement et permet de réaliser 10% à 15% d’économie de carburant en moyenne.
LINK
  • Se former à l’écoconduite. Demandez à votre entreprise ou votre collectivité de vous proposer un plan de formation d’écoconduite :
LINK

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  • Je choisis un moyen de transport adapté à mes besoins, et varie selon la longueur et le type de trajets
  • Je vérifie l’état du filtre à air.
  • J’entretiens régulièrement ma voiture en :
        • respectant la date du contrôle technique,
        • vérifiant les vidanges, les niveaux de liquides des freins, de refroidissement, les bougies…
  • Je surveille la pression des pneus : un sous-gonflage de 0,3 bar c’est 1,2 % de consommation en plus. Adapter la pression au chargement.
  • J’anticipe dans ma conduite pour éviter un coup de frein brutal ou une accélération. Je rétrograde et utilise le frein moteur plutôt que la pédale de frein.
  • Je change les vitesses régulièrement et en souplesse pour atteindre les niveaux les plus élevés, plus économiques. Même en ville, circuler en 4e consomme moins qu’en 3e.
  • Jamais sans mon limitateur (et ou régulateur) de vitesse : adopter une conduite de croisière, souple et sans à-coups est un principe de base de l’écoconduite. Et c’est une façon de garder une vitesse constante.
  • Connaître et appliquer les lois de la mécanique. Chaque véhicule possède sa zone de fonctionnement optimal où sa consommation (donc sa pollution) est au plus bas. Pour savoir quelle est la bonne vitesse de croisière de votre voiture c’est ici : Quechoisir.com
  • Adapter sa vitesse aux reliefs : il faut savoir lâcher l’accélérateur dans les montées, quitte à donner l’impression d’avoir une conduite de papy et mamie, et idem en descente. Une écoconduite évite le surrégime tout comme le sous-régime.
  • Je restreins la climatisation avec des pare-soleil, j’aère, je me gare à l’ombre et conduit à la fraîche.
  • Je coupe le moteur dès que l’arrêt dure plus de 30 secondes.
  • J’allège ma voiture : je limite les équipements annexes (coffres de toit, galeries, porte-vélos...) qui provoquent une surconsommation pouvant aller jusqu’à 20% de carburant en plus chaque à plein. Les équipements situés à l’arrière, plutôt que sur le toit, sont à préférer car ils sont moins impactants sur l’aérodynamisme.
  • Je retire toute charge inutile entre mes déplacements et je ne refais pas systématiquement le plein quand l’aiguille est à la moitié de la jauge : un réservoir constamment plein, ça pèse lourd aussi !
  • Evidemment, moins on roule, moins on pollue : les sites d'aides pour les itinéraires permettent de vous aider à gagner du temps en trajet et de ne pas se perdre…

  • Je préchauffe le moteur avant de démarrer par temps froid : c’est totalement dépassé car les mécaniques des véhicules contemporains sont ajustées au climat. Il faut au contraire partir dès le démarrage et rouler à vitesse modérée sur les premiers kilomètres sans solliciter son moteur, en accélérant progressivement. Souple on vous dit, souple.

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