J’achète le plus possible de produits en vrac (céréales, fruits secs, miel, œufs, lessive, produits ménagers… par exemple). De nombreux magasins le proposent désormais ! Pensez bien à emporter des contenants réutilisables.

Ils le font!

POURQUOI ?
COMMENT FAIRE ?
À SAVOIR ENCORE
FICHE PRATIQUE CONSOMMATION

Limiter l'usage du plastique et le suremballage

Pourquoi ?
  • Aujourd’hui, près de 5 millions de tonnes de plastique sont utilisées en France chaque année.
  • En France seulement 22% des déchets plastiques sont recyclés.
  • En trente ans, le volume des emballages a été multiplié par 5. Ils représentent plus de 30% du poids et 50% du volume de nos poubelles.
  • 80% des plastiques retrouvés en mer proviennent de la terre ferme et les animaux en sont les premières victimes.
  • En 2050 il y aura plus de plastique que de poissons dans l’océan.
  • L’association Surfrider estime qu’un 1 million d’oiseaux et 100 000 mammifères meurent chaque année coincés dans des débris de plastique ou après avoir ingéré des microplastiques, qui s’accumulent dans leur système digestif.
  • 200 000 tonnes de déchets s’agglutinent actuellement dans cinq zones de pleine mer. La taille de ces zones est si impressionnante qu’on les appelle parfois « les continents de plastiques ». Par exemple, entre la Californie et Hawaï, un de ces « continents » s'étend sur 3,5 millions de km², soit 6 fois la France.
  • 90 milliards d’emballages sont jetés chaque année en France dont moins de 70% sont recyclés.
  • Les sacs plastiques fins ne sont pas recyclables : leur usage dure en moyenne 20 minutes mais ils mettent 400 ans à se dégrader dans la nature. La fabrication est fortement énergivore et émet des gaz à effet de serre responsables du réchauffement climatique.
  • Le suremballage alourdit les produits transportés et augmente le nombre de camions ou de containers nécessaires à leur distribution. Son prix se répercute sur le prix du produit (environ 15%).
  • Le prix du vrac est jusqu’à 40% moins élevé que celui d’un produit emballé.
  • Les additifs ajoutés aux emballages peuvent être nocifs pour la santé.

Bannir le plastique n’est pas une mince affaire, tant ce matériau est présent au quotidien. Mais avec un peu d’anticipation et de la volonté, il est possible de tendre au zéro plastique. Nous pouvons ainsi donner un signal fort aux agro-industriels afin qu’ils changent leurs modes d’emballages et de process.


COMMENT FAIRE ?
  • Jamais sans mon cabas en toile : je prévois toujours un filet ou sac repliable à glisser dans mon sac et plusieurs gros sacs en toile pour aller faire les grandes courses.
  • Je privilégie l’achat de viande, poisson, fromage à la découpe. Cela évite les barquettes, les films en plastique, le polystyrène et le carton des rayons froid ou surgelés…
  • Je bannie les portions individuelles, les minidoses, doublement voire triplement emballées et les objets en plastique à usage unique (vaisselle jetable, rasoirs jetables, etc.).
      • J’apprends à acheter en vrac : légumes et fruits, céréales, farine, sucre, biscuits, légumineuses, vin, huile, fromage blanc mais aussi lessives, et produits d’entretien.
          • Je pars faire les courses avec une liste précise et en emportant des récipients pour les achats en vrac (bocaux, pots en verre, bouteilles et sacs en carton). Je récupère les pots en verre et bocaux au fur et à mesure pour les réutiliser. Comme c’est plus lourd, j’investis dans un cabas roulant comme mamie… Ou un panier sur le vélo.
          • Le meilleur conditionnement, c’est le verre consigné (ou ma consigne perso bocaux et pots en verre), suivi de la canette (recyclables à 100%, seules 60% le sont effectivement, donc je veille à ce que les miennes entrent dans les filières recyclages du bac jaune) et de la brique Tetrapak. Le sac papier passe aussi à condition de le réutiliser plusieurs fois, et ensuite de bien le jeter dans le bac recyclable.
          • Sur les marchés, on précise qu’on ne veut pas de sacs en papier : les produits passent du plateau de pesée au cabas.
          • Le fait maison : incomparable car c’est à la fois zéro déchet mais aussi meilleur pour la planète, le goût et le portefeuille… Je peux aussi faire mes propres produits ménagers ou cosmétiques.
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