FICHE PRATIQUE CONSOMMATION
FREAKY FRENCH TOUCH: Privilégier le made in France et les écolabels
- Plus de 100 milliards de vêtements sont vendus dans le monde. La production a doublé entre 2000 et 2014.
- La mode émet 1,2 milliard de tonnes de gaz à effet de serre par an. Son impact est plus important que les vols internationaux et le trafic maritime réunis.
- Le coton représente 40% de la production textile mondiale, les plantations engloutissent 25% des insecticides et 10% des herbicides utilisés dans le monde.
- L’industrie textile est responsable de 17 à 20% de la pollution de l’eau dans le monde, 2% des émissions de gaz à effet de serre.
- La culture et le travail du coton requièrent globalement 256 milliards de mètres cubes d’eau par an
- Un simple tee-shirt en coton utilise 25 000 litres d’eau douce, des cultures à la fabrication
- Le Citarum, à l’ouest de Java en Indonésie, est le fleuve le plus pollué du monde : 1 500 usines de textile y déversent tous les jours près de 300 tonnes de déchets.
- La plupart des vêtements sont fabriqués en Chine, Inde, Bengladesh, Vietnam, Turquie, des pays où la protection sociale est très faible et les droits des travailleurs bafoués.
- Les produits toxiques utilisés pendant la confection se retrouvent dans les vêtements portés au quotidien, sur notre peau, dans l’air que nous respirons et affectent notre santé.
- Les microfibres en plastique libérées par les matières synthétiques durant le lavage ne sont pas filtrées par les stations d’épuration : elles se retrouvent dans les océans, l’estomac des poissons, puis le nôtre.
On ne connaît pas le volume global de l’eau douce utilisé pour la production des produits, en particulier dans le textile : Faux !
Grâce à l’empreinte eau (water footprint), un nouvel indicateur, les analyses tiennent compte de l’eau douce « invisible » nécessaire tout au long du cycle de vie d’un produit.
- Plutôt que d’acheter des vêtements que je mettrai peu, je loue, pour les cérémonies ou les occasions spéciales : des robes de soirées, des costumes, des smokings, … Plusieurs sites présentés ici. portaildelamode
- Je cible les bonnes matières naturelles : coton bio, lin, soie labellisée, laine non traitée, tencel, ou chanvre, même si leur bilan environnemental global varie selon les pays, le transport, et leur mode de production.
- Jean, polo, sous-vêtement et accessoires, pull, chemise, etc. : le site Topito présente 60 marques ou sites de produits made in France, y compris en mode « box made in France ». Voir une sélection ici top boutiques madeinfrance
- Vu l’énorme impact environnemental d’un jean, je choisis d’apporter mon soutien aux créateurs de jeans à partir de coton recyclé, comme la jeune marque 1083 (1083.fr) installée à Romans-sur-Isère qui fabrique des jeans made in France ou Dao (daodav) qui fabrique les premiers jeans made in France en lin français, ou encore la marque Hoopal (hopaal.com) qui fait des vêtements à partir de matière recyclée.
- Une quarantaine de marques ont réussi à maintenir une production française, partielle ou totale comme Aigle, dont les fameuses bottes en caoutchouc sont produites à Châtellerault, Saint James dans la Manche, Longchamp, ou des griffes plus jeunes comme l’Atelier Paulin, le Slip Français ou l’Atelier de Camille 100% fabriquées à Paris, Post Diem et ses collections écoconçues, Clergerie, un chausseur qui n’a pas quitté Romans, Repetto en Dordogne, etc.
- Certains sites proposent même des filières régionales, pour valoriser le savoir-faire local et soutenir les marques du territoire.
- Je connais mes classiques de marques responsables, comme les chaussures Veja, pionniers dans leurs secteurs.
- Je fréquente les friperies ou les vides-dressing où s’achètent, se vendent et s’échangent vêtements, chaussures, sacs… via des plateformes en ligne.
Voici quelques applications vides-dressing à partager : - Je choisie les labels associant critères environnementaux et sociaux. Attention aux « faux » labels auto-déclarés par les fabricants sans suffisamment de contrôles. Liste des 12 labels :
- Le revers de mon look
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